
Prière d’un aborigène d’Australie
Toi, l’Unique, l’Éternel,
Qui chantes pour nous en silence,
Toi dont nous nous transmettons l’enseignement,
Que ta force et ta sagesse guident mes pas.
Fais que je suive tes leçons en marchant,
Que j’honore la finalité de toutes choses.
Aide-moi à toucher avec respect,
A ne parler que de derrière mes yeux.
Permets-moi d’observer sans juger.
Je voudrais ne causer de tort à personne
Et ne laisser derrière moi que musique et beauté.
Quand je retournerai vers l’Éternel,
Puisse le cercle être bouclé
Et la spirale plus évasée.
Prière extraite du roman de Marlo Morgan « Messages en Provenance de l’Éternité »
Comment prie l’Amérindien ?
Ohiyesa, Santee Dakota, écrivain et médecin, décrit en 1911 la manière dont son peuple prie :
"Dans la vie de l’indien, il n’y a qu’un devoir inévitable: le devoir de prière, la reconnaissance quotidienne de l’Invisible et de l’Éternel. Ses dévotions quotidiennes lui sont plus nécessaires que sa nourriture de chaque Jour. Il se lève au petit jour, chausse ses mocassins et descend à la rivière. Il s’asperge le visage d’eau froide ou s’y plonge entièrement. Après le bain, il reste dressé devant l’aube qui avance, face au soleil qui danse sur l’horizon, et offre sa prière muette. Sa compagne peut l’avoir précédé ou le suivre dans ses dévotions, mais ne doit jamais l’accompagner. Le soleil du matin, la douce terre nouvelle et le grand silence, chaque âme doit les rencontrer seule! Chaque fois qu’au cours de sa chasse quotidienne, l’homme rouge arrive devant une scène sublime ou éclatante de beauté, un nuage noir chargé de tonnerre avec l’arche étincelante d’un arc-en-ciel au-dessus d’une montagne, une cascade blanche au cœur d’une gorge verte, une vaste prairie teintée du rouge sang d’un soleil couchant, il s’arrête un instant dans la position d’adoration. Il ne voit pas le besoin de distinguer un jour parmi les sept pour en faire un jour saint puisque pour lui tous les jours sont ceux de Dieu."
Source : Groupe Facebook Sur Le Chemin Des Maîtres Soufis